
Météo France publie des cartes d’îlot de chaleur urbain pour 47 agglomérations, dont celle de Grenoble. Mené de 2015 à 2019, le projet MApUCE (Modélisation Appliquée et Urbanisme Climatique Énergétique) visait à mieux comprendre l’impact de l’urbanisation sur le climat local et la consommation énergétique des villes. Financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) et coordonné par le Centre National de Recherches Météorologiques (Météo-France/CNRS), il calcule l’îlot de chaleur urbain (ICU) en modélisant, à l’aide d’un modèle atmosphérique qui tient compte d’indicateurs caractérisant les villes , comme la hauteur des bâtiments, le nombre d’habitants, l’occupation du sol… la température de l’air par mailles de 250 m et son écart entre zones urbaines et rurales.
La carte interactive présente les villes étudiées dans le projet MApUCE qui a modélisé numériquement l’îlot de chaleur urbain selon les caractéristiques urbaines locales. En tenant compte des processus physiques et des conditions météorologiques, la modélisation numérique permet de représenter et quantifier l’îlot de chaleur urbain en degré Celsius (°C), avec une précision élevée, à l’échelle d’une ville ou d’une agglomération. Il s’agit d’une approche complémentaire à la cartographie par zone climatique locale (LCZ) qui se limite à localiser les formes urbaines les plus sensibles à l’ICU, sans quantification du phénomène.
Les cartes mettent en évidence les différences de température entre les villes et leurs périphéries rurales, pouvant atteindre jusqu’à +6,4°C à Paris, +5,6°C à Grenoble ou +4,6°C à Lyon. https://meteofrance.com/le-changement-climatique/les-bases-du-changement-climatique/cartographie-de-leffet-dilot-de-chaleur
Voir ci-dessous la carte pour de grand territoire grenoblois :

